[Croix de Cazenac, tome 3 : Le Sang de mon père | Pierre Boisserie]
Au terme du Cycle de l'Ours, avec la première guerre mondiale en toile de fond, j’ai vécu un récit qui démarre dans un rythme effréné au cœur du monde secret de l'espionnage, où personne ne fait confiance à personne, où tous s'épient dans des buts de politique extérieure ou d'intérêts personnels. Mais la véritable raison de tous ces comportements et assassinats n'est autre que de récupérer un trésor. De plus, Etienne, un des fils Cazenac détient un secret que lui-même ignore, il serait habité par un animal qui le protège : l'Ours et serait destiné à devenir Chaman, qui est à la fois un sorcier et un guérisseur.
Le dessin est génial, les couleurs sont belles et formidablement adaptées aux situations j'adore …
Je désire éclater quelques bulles, celles-ci représentent un texte de Charles Baudelaire « le sonnet cavalier ». Ces mots seront fredonnés par l'autre fils Cazenac, Henri dans des circonstances bien particulières : Combien dureront nos amours ? » Dit la Pucelle au clair de lune L'amoureux répond : « Ô ma brune, toujours, toujours ! » Quand tout sommeille aux alentours, Elise, se tortillant d'aise Dit qu'elle veut que je la baise toujours, toujours » Moi je dis : pour charmer mes jours et le souvenir de mes peines,
Bouteilles, que n'êtes-vous pleines toujours toujours ! » Mais le plus chaste des amours, l'amoureux le plus intrépide, Comme un flacon s'use et se vide toujours, toujours ! »
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