32 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 11 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : alchimie, amazonie, amerique du sud, amerique latine, aureliano buendia, buendia, colombie, corruption, declin, dynastie, epopee, existence, fable, famille, fantastique, generation, genese, guerre, histoire, homme, humanite, intemporalite, lignee, macondo, magie, marigot, merveilleux, moustique, nature, progres, realisme magique, reve, revolution, saga, sierra, solitude, village
|
[Cent Ans De Solitude | Gabr Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Claudine
Sexe: Inscrit le: 15 Nov 2007 Messages: 361 Localisation: la rochelle
|
|
Posté: Ven 07 Oct 2016 20:22
Sujet du message: [Cent Ans De Solitude | Gabr Garcia Marquez]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Devant l'engouement général, j'ai tenu jusqu'au tiers du livre et puis j'ai abandonné. Je ne comprends pas l'intérêt de cette histoire. Au départ on dirait un conte philosophique, genre Candide ou Pantagruel, sauf que j'ai bien trouvé le conte mais pas la philosophie. Je reste perplexe devant son succès.
|
|
|
|
[Cent Ans de Solitude | Gabriel Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
daffodil
Sexe: Inscrit le: 27 Fév 2007 Messages: 297 Localisation: Ile de France
|
|
Posté: Dim 05 Déc 2010 15:43
Sujet du message: [Cent Ans de Solitude | Gabriel Garcia Marquez]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Un roman foisonnant, exubérant, un peu fou...Splendide!
|
|
|
|
[Cent ans de solitude | Gabriel Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
C-Maupin
Sexe: Inscrit le: 06 Mai 2006 Messages: 1917
|
|
Posté: Jeu 29 Avr 2010 7:49
Sujet du message: [Cent ans de solitude | Gabriel Garcia Marquez]
|
Commentaires : 0 >> |
|
J'ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir et d'intérêt.
On y découvre l'histoire d'un village de sa fondation à sa décadence, des personnages qui l'habitent et particulièrement on suit les différents membres de la famille fondatrice. Ceux-ci, habités de diverses passions, de divers dons et de divers rêves, malgré leur nombre et souvent leur vie en commun dans la demeure familiale, au milieu des fantômes de tous leurs morts, restent prisonniers de leur solitude.
Ce roman laisse une impression de vie fourmillante -autant humaine qu'animale-, c'est une épopée pleine de merveilleux et il conduit à une réflexion sur la condition humaine et sa solitude profonde.
|
|
|
|
[Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
rivax
Sexe: Inscrit le: 08 Avr 2009 Messages: 781 Localisation: Au pays des grenades
|
|
Posté: Mer 16 Déc 2009 22:28
Sujet du message: [Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Difficile d'évaluer ce livre que j'ai dévoré sans l'aimer, dont l'histoire m'a captivé bien qu'il soit difficile de la résumer. A la longue je n'en retiendrai certainement que des flash, des anecdotes, des instantanés...
Cette saga familiale dans une ville imaginaire d'Amérique latine qui pourrait être une histoire de toutes les villes d'Amérique latine depuis l'arrivée des européens dans ces contrées m'a bien plu par certains points mais la construction massive m'a parfois lassé : comme 'les bienveillantes de Little c'est un livre écrit d'un trait, en gros paragraphes sans interlignes dans lequel on saute allègrement d'une tranche de vie à une autre...le moins qu'on puisse dire c'est qu'il faut être concentré pour le lire. Le moindre décrochage est fatal à la compréhension.
Une histoire riche, dense, aux multiples personnages qui portent tous le même prénom et le même destin (à quelques variations près).
Une réflexion sur le sens de la vie, du progrès, le poids des conventions, la tradition.
Je suis content de l'avoir lu en entier (peut-être en diagonale sur les 30 dernières pages), je n'en oublierai pas la trame mais je n'en garderai pas non plus un souvenir impérissable.
|
|
|
|
|
|
|
[Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
anemone
Sexe: Inscrit le: 18 Oct 2008 Messages: 115 Localisation: lyon
|
|
Posté: Dim 06 Sep 2009 19:59
Sujet du message: [Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez]
|
Commentaires : 0 >> |
|
MAGNIFIQUE! a lire et a relire
|
|
|
|
[Cent ans de solitude | Gabriel Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
maroni
Sexe: Inscrit le: 02 Jan 2009 Messages: 936 Localisation: Paris
|
|
Posté: Mer 29 Avr 2009 18:16
Sujet du message: [Cent ans de solitude | Gabriel Garcia Marquez]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Lu il y a bien longtemps puis relu "Cent ans de solitude". Incroyable l'empreinte qu'il laisse !
|
|
|
|
[Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
thaliesen
Sexe: Inscrit le: 24 Mar 2007 Messages: 130 Localisation: Clermont-Ferrand
|
|
Posté: Lun 20 Avr 2009 22:12
Sujet du message: [Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Une écriture superbement métaphorique, qui décrit le développement, l’Age d’Or et le déclin, inexorable d’un bourg mythique, Macondo, et d’une lignée, les Buendia, condamnée d’une sorte de malédiction.
Cependant, ici, ce n’est pas le récit d’une vie, c’est un récit mythique et fabuleux. Malgré les ans, le développement d’une cité, nous restons dans un lieu n’appartenant à aucune temporalité, à aucun lieu. Imaginaire et hyperboles guident notre lecture, nous sommes autant ici que maintenant, qu’ailleurs et toujours…
Nous voguons, tant bien que mal dans cet univers où règne l’intemporalité de l’existence.
Ce texte est une sorte de parabole à l’échelle de l’existence de l’être humain dans son ensemble.
Sorte de tragédie dont la fin, attendue, ne peut que se produire dans la finitude, et le pourrissement. Où tout alors devient poussière…
C’est une sorte de fable intemporelle à la hauteur du genre humain, montant parfois au ciel mais rampant aussi dans la boue de la vie.
Macondo, comme les personnages qui la hante, sont des métaphores pleines et précieuses de l’histoire humaine et de la Genèse, la naissance bercée par les mythes et les héros, la maturité où règne l’honneur de la fête de la nourriture et du sexe cru, puis la déchéance et la décrépitude de la mort.
Une sorte de littérature post-rabelaisienne….Pleine d’exubérance et de fleurs empoisonnées.
En somme, une excellente lecture !
|
|
|
|
|
|
|
[Cent Ans De Solitude | Gabr Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
kalistina
Sexe: Inscrit le: 29 Avr 2006 Messages: 620 Localisation: marseille
|
|
Posté: Dim 12 Avr 2009 0:06
Sujet du message: [Cent Ans De Solitude | Gabr Garcia Marquez]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Etrange! C'est le mot qui me vient à l'esprit et j'ai bien du mal à en trouver un autre. J'avais déjà lu Gabriel Garcia Marquez et étais restée perplexe devant cette bizarrerie que j'avais déjà rencontrée... mais cette fois-ci, bien que toujours convaincue du haut degré d'étrangeté atteint par l'auteur, je suis séduite!!
La 4e de couverture parle d'"épopée" et c'est là le deuxième mot qui me serait venu... On suit l'histoire des Buendia sur un siècle entier, mais c'est plus qu'une saga familiale, c'est un cycle de civilisation qu'on observe, de l'aube au déclin, et l'histoire qu'on lit en est comme le mythe.
On plonge dans cette histoire et il n'y a plus de temps ni de lieu. Le village de Macondo est comme isolé de tout le reste, des autres villages et des autres pays, de la civilisation qui progresse de son côté tandis que le temps semble s'être figé à Macondo... Ou alors le temps n'existe pas, c'est une fausse idée, "tout tourne en rond", comme dit Ursula, la femme du premier Buendia. Il n'y a pas de repère ; et où est la réalité? Où est sa frontière avec le rêve?
Difficile parfois de se repérer parmi cette grande famille, entre tous les José et les Aureliano, pour se souvenir des liens générationnels qui les unissent... Mais là encore, cela a-t-il vraiment une quelconque importance? Un Buendia est un Buendia et tout repère plus précis semble parfois inutile ou vain.
J'ai lu tout le roman avec une sorte de détachement perplexe, comme si j'étais une voyeuse en train d'épier les histoires des autres... et sans que jamais cette impression de bizarrerie ne me quitte. Peut-être cela semblera-t-il paradoxal, mais ce détachement (ou en tout cas cette impression de détachement) ne m'a pas empêchée de dévorer le roman, de tourner les pages avec avidité pour ne pas devoir sortir du monde des Buendia.
Peut-être détesterez-vous, peut-être adorerez-vous, mais vous ne resterez pas indifférent. Ca, c'est de la littérature.
|
|
|
|
|
|
|
[Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez] |
|
|
Auteur |
|
Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
|
|
Posté: Sam 06 Déc 2008 14:53
Sujet du message: [Cent Ans De Solitude | Gabriel Garcia Marquez]
|
Commentaires : 2 >> |
|
L'histoire compliquée et par moments complexe, articulée sur des personnages portant les mêmes noms, ne doit pas faire penser exclusivement au récit romanesque. À celui qui s'est arrêté aux 100 ou 200 premières pages, je ne peux que leur suggérer de persévérer à lire jusqu'à la dernière page.
En effet, la métaphore que Gabriel a l’intention d’expliquer en cent ans de solitude, c’est celle de la vie. Tout est naît dans un endroit isolé du reste du monde, où l'homme prévaut sur la nature, où le progrès transforme un petit village sud-américain en une ville. Arrivent les guerres injustifiées, sans aucun commencement réel. Arrive le train, le premier avion, le progrès semble prédominer sur tout, lorsque parvenue au sommet d'une ligne imaginaire, la civilisation commence à décliner jusqu'à l'image sanglante finale, dans laquelle le dernier Buendia se fait dévorer par la nature. Voyez-vous, ceci est le cycle de la vie.
Gabriel entend avec ce récit ouvrir nos yeux, nous indiquer la route qui conduira à notre perte en continuant avec notre progrès-régression.
Le premier de la lignée est lié à un arbre et les fourmis sont en train de se repaître du dernier
Ils sont les seuls qui maintiennent le contact avec la nature. Tous les autres s'en sont détachés en vivant dans la solitude, même au sein des familles et de groupes nombreux. Tous souffraient de solitude.
Ceci n'est peut-être pas le pire de nos maux. Même la naissance de l'enfant avec la queue de cochon est à interpréter métaphoriquement. Le péché de l'amour incestueux engendre un être anormal. Le fruit de l'unique amour qui s'est engendré, dans la famille Buendia, sans limites et prohibitions, a donné à la lumière un enfant-animal, rongé par les fourmis rouges carnivores, comme n’importe quelle carcasse d'animal.
La spontanéité qui a accompagné un geste, prohibé pour l'être humain, était l'unique que la nature a reconnu comme le sien. Seulement, dans cet instant, on a touché la spontanéité et l'instinctivité de la nature.
Donc, paradoxalement la fin de la famille Buendia peut être métaphoriquement vue comme le commencement d'une nouvelle existence.
|
|
|
|
|
|
|
[Cent Ans De Solitude | Gabr Garcia Marquez] |
|
|
|
|