Oblomov fait partie de la petite noblesse russe. Il a quitté son domaine à la campagne et vit à Saint Petersborurg. Déçu par un travail qu'il a abandonné, peu intéressé par la vie mondaine, il passe la majorité de son temps perdu dans des rêveries éveillées. Son ami Stoltz et Olga décident de tenter de le réveiller de sa torpeur.

D'après la quatrième de couverture et aussi Wikipédia, la figure d'Oblomov est aussi célèbre en Russie que celles de Don Juan ou Faust le sont chez nous. Et je comprends pourquoi! Car ce livre et son "héros", champion de la rêverie et de la procrastination, ne ressemblent à rien de ce que j'ai lu auparavant.

J'ai adoré ce roman, que ce soit par l'originalité de l'histoire, le très beau style, ou encore la profondeur, les nuances et l'ambiguïté des personnages. Et la manière de voir la vie d'Oblomov - "l'oblomovisme" - m'a aussi fait réfléchir sur moi-même.

En revanche, ce livre demande un certain investissement, notamment au départ car il y a une longue mise en place avant de plonger dans le vif du roman. Comme ma lecture a été très entrecoupée (métro, quelques pages le soir), j'ai eu un peu de mal à m'immerger dans le livre. Mais une fois entrée dedans, quel bonheur et quelle richesse que cette lecture!

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