Novembre 1918, c'est la fin de la guerre. Les soldats vont être démobilisés et renvoyés chez eux.
Mais pour Ernst et ses camarades ce retour va être une nouvelle épreuve à affronter, dans un pays en proie au chaos, avec ses restrictions alimentaires et son marché noir.
Mais le plus dur sera surtout ce sentiment d'abandon, ce manque d'accompagnement, dans un monde où ils ne retrouvent pas leur place d'avant, où même la camaraderie de frères d'armes aura du mal à survivre aux habits civils endossés marquant à nouveau les différences entre classes sociales.
Malgré quelques scènes cocasses (comme le cuistot habitué à chaparder pour nourrir ses camarades et revenant après avoir tordu le cou du coq du voisin sous le regard choqué de sa mère), le livre est marqué par un profond désespoir.
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