J'ai récupéré ce livre un peu par hasard, chez un ami qui souhaitait se débarasser d'un excédent de livre. La lecture de quelques revues m'a fait craindre de ne pas aimer du tout, et bien j'ai eu bien tort de m'inquiéter !
Oui, ce livre parle de vies minables, de trop plein d'alcool et de coucheries crasses (mais pas que, certaines des nouvelles, surtout au début, sont presque romantiques). Mais ce qui ressort pour moi, c'est le style et la façon dont l'auteur (ou le personnage principal, beaucoup de ces nouvelles étant apparemment autobiographiques) ne se prend pas au sérieux. Sous ces histoires il y a un esprit fin et décalé, capable de faire ressortir le côté absurde de certaines situations au point que j'en ai parfois éclaté de rire.
Je n'ai pas pour habitude de faire des rapprochements entre les styles d'auteurs différents, mais là j'ai clairement retrouvé quelque chose du style d'un de mes auteurs fétiches, Roger Zelazny (même s'il est chronologiquement plus exact de dire qu'il y a du Bukowski chez Zelazny, j'imagine). J'irai certainement lire d'autres livres de cet auteur, du coup.

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Je suis assez d'accord avec toi chlorine, en ce qui concerne les premières nouvelles de ce livre.
Ce n'est pas la crasse qui m'a gêné dans ces histoires mais l'abus de phrases et de situations "trash" (désolée pour l'anglicisme).
Bien qu'il ne se prenne pas au sérieux (encore heureux pour un mec qui ne désaoulait jamais), sa vulgarité peut finir par lasser.

J'étais prête à crier au génie pendant les 4/5premières nouvelles puis j'ai eu la nausée ...
C'est ça la "beat generation", capable du meilleur comme du pire et parfois dans un seul bouquin !!!

Oui j'ai vu ta note de lecture !
Je n'avais pas compris que les première nouvelles t'avaient plu à ce point.

On verra ce que ça donne pour un roman, que je suis tentée pour lire, mais dans un moment.