[La Fille sans visage | MACDONALD, Nicole Hibert (Traducteur)]

Dès le début nous sommes dans une ambiance sombre; Duncan a toujours clamé son innocence mais il est rendu coupable du meurtre de sa femme. Après 15 années d'incarcération et libéré sous conditionnelle il regagne Hoffman avec sa fille qui n'a pas cessé de le soutenir.
Il va rencontrer l'hostilité des gens, des voisins et de sa propre famille. Son passé le poursuit et même vis à vis de ses fils qui eux même n'acceptent pas sa libération.
De retour sur les lieux du crime, il veut comprendre pourquoi et par qui sa femme a été tué; seulement le passé le rattrape. Sa fille, persévèrera et mettra tout en œuvre pour continuer à trouver les réponses aux questions qu'elle se pose.
Quelques personnes bien intentionnées et dont elle fait la connaissance vont l'aider à éclaircir la vérité sur toute cette sombre affaire.

Comme à l'accoutumée, l'écriture de Patricia Macdonald est fort agréable, fluide et légère, le roman se lit très vite.
Même si elle prend son temps et que l'intrigue est longue à se mettre en place, son talent est indéniable. Elle amène les lecteurs dans des recoins, pour ensuite les dissuader.
Les personnages plus ou moins proches, sont plus ou moins impliqués dans cette affaire. Le coupable n'est pas toujours là où on l'attend. Les pistes s’emmêlent.
La tournure des évènements et les rebondissements, bien sentis sont efficaces et tiennent le lecteur en haleine.
L'intrigue même si elle n'est pas une des plus originale est largement compensée par le style de l'auteur; je trouve personnellement qu'elle excelle dans la narration !
Ceux qui aiment Patricia Macdonald, ne seront sans doute pas déçus.

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