Christian Bobin, j'aime bien.
Et j'avais acheté l'enchantement simple et autres textes et il dormait tranquillement sur mon étagère de livres à lire.
Et j'ai écouté - sur conseil d'un ami - Compte-Sponville à la radio qui parlait de l'éternité. Il évoquait notamment son amitié avec Bobin, et parlait du huitième jour de Bobin. Oui, vous savez, le huitième jour de la semaine... Ca ne vous dit rien?
Mais j'ai pas fait le lien, je me suis juste dit : tiens, c'est vrai, il y a Bobin qui m'attend sur l'étagère, mon prochain livre c'est lui. Et voilà, le huitième jour, c'est dans ce recueil. Pile poil.

Mais la partie du recueil qui m'a le plus parlé, c'est l'éloignement du monde. C'est bôôôôôô.
Deux extraits qui m'ont touché en plein coeur :
"Légèreté de l'oiseau qui n'a pas besoin pour chanter de posséder la forêt, pas même un seul arbre."
"L'amour ne vient que par grâce et sans tenir aucun compte de ce que nous sommes. D'ailleurs, si c'était le cas, il ne viendrait jamais."

Simple, et enchanteur.

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