Les histoires de mauvais garçons dans la musique, et plus largement dans les monde des artistes, il y en a beaucoup : dans le rock, la country, la techno ; la peinture, la mode... Dans le cas présent, c'est le monde du jazz. Nous avons affaire à un baroudeur, déséquilibré, inconstant, plutôt taciturne. Mais aussi drogué à l'extrème. Un personnage finalement peu sympathique, auquel je n'arrive pas à m'accrocher, même s'il est crédible. De plus l'histoire balance entre l'ambiance musicale et les scènes à l'eau de rose, dans de grandes ellipses et une narration façon "puzzle".
Bref c'est assez difficile de s'y retrouver, mais je retiendrai tout de même cette expression de "balance" car le travail graphique est là pour appuyer les sensations que nous pourrions avoir à l'écoute d'un morceau de jazz. Peut-être que cette déconstruction du scénario est aussi délibérée pour aller dans ce sens.

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