Comme le titre l'indique, des histoires de plantes, des histoires de longévité, de taille, d'amour, de mort, ...

Lecture un peu fastidieuse : les articles purement informatifs sont, malheureusement, purement informatifs et donc pas très palpitants à lire ; les articles qui vont un peu plus dans les réflexions générales sur les plantes tombent un peu trop vite dans la comparaison avec les humains.
Cette comparaison n'est pas inintéressante en soi, sauf quand ça donne lieu à peu près systématiquement à des leçons de morale un poil réac, très généralisantes, pénibles, quoi, le tout mâtiné de références répétées et un peu neuneu (à mon sens) à la religion catholique, je m'en passerais bien, merci (bien que dans l'ensemble son approche de la religion semble remarquablement tolérante).
Bizarrement, il dit lui-même qu'il n'est pas là pour faire la leçon, qu'il n'est pas réactionnaire, mais, vous le croirez ou pas, je n'en suis pas totalement convaincue.

Allez, deux passages qui le rattrapent (presque) :
"La nature, qui a horreur de la standardisation, laisse en permanence des portes ouvertes et se garde bien de nous enfermer dans des moules trop rigides dont l'inadaptation pourrait entraîner un grand péril pour l'espèce" - j'aime!
"La vie, on le voit à ces multiples exemples, ignore les contours nets. [...] Aussi conviendra-t-il de se garder, en la matière, de tout jugement hatif ou péremptoire. Le bien et le mal ne résident en rien dans ce que l'on est, et sans doute pas davantage dans ce que l'on fait, pour autant que les erreurs puissent recéler quelque valeur pédagogique ou salvatrice. Les vieilles morales poussiéreuses, paravent de tant d'hypocrisies, devront laisser place tôt ou tard à de plus exigeantes éthiques [...]"
- bref, un discours un peu ambivalent, à la fois tolérant et humble, mais aussi très critique, avec des généralités crispantes sur l'homme et la modernité... rappelons toutefois que ce livre date des années 80...