L'atmosphère de ce livre rappelle les romans de Steinbeck.
Les personnages en sont attachants, particulièrement le père, Ty Ty, qui apparaît d'abord comme naïf, roublard et plutôt comique et dont la sagesse se révèle petit à petit.
On suit parallèlement la vie dans une petite ville industrielle d'ouvriers confrontés à la crise, la grève jusqu'au drame final et la vie dans une ferme où la fièvre de l'or arrête tout travail agricole au profit de la prospection.
Un autre drame se noue autour de la beauté des femmes et de la jalousie des hommes et le livre, qui commence par des scènes d'un grand comique, s'achève dans la tragédie.
J'en ai trouvé la construction remarquable, il est très bien écrit (très bien traduit) et la langue de Ty Ty est savoureuse (Qui a entendu jurer par "le plus-que-parfait des enfers " ?)
Commentaires de Gérard :
On peut dire que C-Maupin m'a ôté les mots de la plume ! (ou du clavier)