J'ai globalement bien aimé ce roman, même si je suis certainement restée en superficie.
J'ai bien aimé l'alterance de la première partie le va et vient entre le passé et le présent qui veut nous montrer comment ce passé que l'on feint d'oublier s'immisce toujours dans le présent.
Pourtant cette partie est celle qui m'a le moins interessée.
J'ai préféré la deuxième partie, celle de la vie de Paul et son chemin de vie, de sa vie de lycéen qui échappe à l'influence de son gourou de prof de philo, puis sa vie de bohème aux beaux arts et enfin sa vie d'artiste sculpteur.
C'est vraiment la partie que j'ai le plus aimée : Péju dépeint bien le corps à corps de l'homme avec la matière, sa force de bucheron et la magie de la création et il l'oppose à la douceur de Jeanne qui partage la vie de Paul qui elle-aussi met au monde dans la douleur et dans la douceur des petits êtres fragiles.
Le personnage de Clara, la reporter qui a des fourmi dans les jambes, sa quête incessante et sa relation avec Paul m'ont aussi plu.
De façon plus générale, ce que j'ai aimé c'est la description de l'artiste (sculpteur ou pnotographe) et la création/naissance de l'oeuvre qui m'ont séduite.
Par contre, l'arrière-plan politique et historique, ne m'a pas intéressé. Il aurait selon moi pu être beaucoup plus bref, juste au service de la psychologie des personnages principaux et de la progression de l'intrigue pour lever le mystère de l'assassant du père.
Un merci en passant à Lannig
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