Une lecture dont j’avais gardé un très bon souvenir, un livre frappant, inoubliable.
Pourtant, à la relecture, j’ai trouvé la première partie bien longue, malgré de belles scènes comme le magasin d’antiquités ou le repas et l’orgie. Mais l’histoire de Raphaël, tellement détaillée, m’a paru vraiment trop longue et je ne sais comment son interlocuteur, même s’il a un peu dormi, a pu la supporter.
La deuxième partie est plus intéressante, malgré quelques passages un peu longs. Et c’est sans doute de cette partie que l’on se souvient. Une consultation de médecins m’a rappelé certaines pages de Molière.
Mais quel personnage antipathique que ce Raphaël (mais le but de Balzac n’est pas de faire aimer ses personnages, bien peu sont aimables), incapable d’aimer Pauline sans qu’elle fût riche ! Et comment Pauline se laisse-t-elle prendre à aimer ce parfait égoïste ?
Il n’en reste pas moins que j’apprécie toujours le côté fantastique et philosophique de ce roman ainsi que le style de Balzac.
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