J'étais une inconditionnelle d’Émile Zola. Je crois que je n'ai plus le droit de dire "je suis" : voilà une lecture que j'ai traînée avec un grand ennui, sauf quand elle m'exposait des impressions que je ressentais comme "de première main" sur le naturalisme, le réalisme, et l'histoire de la peinture du temps de Zola. Il m'est même arrivé de souffler bruyamment (et pas seulement parce que j'en ai écouté une partie en faisant mon jogging), de râler et de lever les yeux au ciel... Le pompon : la mélodramatique tentative de reconquête de Christine...
Cézanne a bien eu raison de se fâcher ; outre l'idée de lui avoir inspiré Claude Lantier, un peintre raté (enfin, surtout malchanceux) qui finit bien mal, inspirer un roman aussi redondant, répétitif et artificiel, c'est vexant.
Je suis allée jusqu'au bout parce que j'ai décidé que je lirais tous les Rougon-Macquart ; je dois bien ça à mes engouements de jeunesse !
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