C'est un roman où les histoires des différents personnages, des trentenaires à la recherche de l'amour et d'eux même, s'entremêlent. Vers la douceur nous raconte dans un sinueux désordre chronologique leurs aventures, notamment celles de Jules, le narrateur. Bégaudeau peint ici une génération perdue dans ses aventures et ses fiascos, une génération qui ne semble plus croire à l'amour mais dont l'envie d'y croire est omniprésente et invisible. De malentendus en gags, les personnages, légèrement névrosés, nous baladent dans Paris à la recherche de leur propre douceur. Ce livre est à déconseiller à toutes les féministes puisque les hommes y sont très misogynes (peut être à l'image de l'auteur). Vers la douceur avec ses personnages constamment en lutte brosse un pan un peu noir des relations hommes - femmes pour ceux d'entre nous qui ont encore envie d'y croire...

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