Un homme vide la maison familiale avant de la vendre et rend des vistes à sa mère agée et très malade qui s'est installée en maison de retraite.
Souvenirs d'enfance, portrait en creux des parents, quète d'éventuels secrets de famille (pourquoi le père a-t-il détruit toutes les photos de la famille de sa femme, jeté son alliance?). Un beau livre sensible et juste qui suscite des émotions que tout un chacun a connu ou connaitra.
"Meursault aurait dû pleurer à l'enterrement de sa mère, j'aurais dû pleurer en vidant la maison. Mes larmes, je les diffère et détourne. Je pleure dans le noir d'une salle de cinéma ou d'une salle de concert, pour tout autre chose, pour rien. On ne se contrôle pas impunément pendant des années, on finit par conjuger insensibilité et sensiblerie. On est frois quand il faudrait fondre, et on s'effondre dans une chansonnette. Pleurer une bonne fois sur la maison, sur mon père, sur ma mère et sur moi."p58 et 4eme de couv.
Le même thème que "Comment j’ai vidé la maison de mes parents"
de Lydia Flem (****) en version masculine
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