[La taille des pensées | Nicholson Baker, Antoine Cazé (Traducteur)]

Recueil d'essais assez drolatiques portant aussi bien sur la taille des pensées "la plupart ont trois pieds de haut et le degré de complexité d'un moteur de tondeuse", que sur les coupe-ongles ou sur l'histoire de la ponctuation. Mais ceux que je recommande en particulier aux bibliothécaires, sont "une partie de fîches en l'air" sur les fichiers en bois des grandes bibliothèques et "Du livre comme mobilier" dans lequel l'auteur découvre des livres importants dans les photos d'un catalogue de vente par correspondance. Humour absurde et érudition, un régal.

Du même mais plus facilement abordable, je recommande aux amateurs d'humour de l'absurde et du décalage "Une boite d'allumettes" (10/18). Je ne m'en souviens plus très précisement, aussi je vous cite la 4ème de couverture :

"Une allumette craquée au début de chacun des trente-trois chapitres de ce remarquable roman fait s'animer le monde d'un magicien de l'ordinaire... Levé chaque jour à l'aube, Emmet, la quarantaine, se retrouve seul face à ses pensées dans la quiétude de sa maison endormie. A travers ses réflexions sur les petits riens qui peuplent la vie de tous les jours, il initie le lecteur aux beautés de la goutte d'eau glissant sur la paroi d'un gobelet, ou aux délices de l'achat d'un frigo miniature pour la chambre d'amis."

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