Les jeunes lecteurs que la couverture de ce roman n'aurait pas rebutés, pourraient se laisser découragés par le prologue, tant il fourmille de termes techniques, propres aux arts martiaux, et de noms asiatiques. C'est pourtant bien dommage ! En effet, dès les premières pages, on entre de plain pied dans la vie de Rutger Dijk, narrateur du récit. Né en 1952 aux Pays-Bas, il a perdu ses parents très jeune et s'est alors retrouvé pensionnaire d'un orphelinat à Amsterdam. Un soir où les ronflements de son voisin de lit l'empêchent de dormir, il déambule dans les couloirs et surprend le directeur de l'établissement, Gerrit Haasse, s'entraînant seul à la boxe anglaise. Cette nuit marque un tournant dans la vie du jeune garçon : une solide amitié se tisse entre les 2 protagonistes et Gerrit va initier Rutger à la boxe. Au fil des ans et des rencontres, il se tournera vers le judo, l'arnis et enfin le tai ki ken. La découverte des arts martiaux, leur pratique, leur philosophie, est au centre du texte, ils sont présentés ici comme un art (par opposition au sport), pour lequel la force mentale prime sur la force physique. Ce récit est donc une ouverture sur le monde oriental (Philippines, Japon...), mais l'une des plus grandes qualités du roman est l'humour que l'auteur manie sans modération pour notre plus grand plaisir ! Dès 12 ans)
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