Thriller sur fond de dictature chilienne. Ce livre, comme "Mapuche" est une performance littéraire: mieux que n'importe quel documentaire pour nous faire vivre les années sombres du gouvernement de Pinochet, la condition des amérindiens dans les réserves tout en étant un excellent polar. Il nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.

Résumé :
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A La Victoria, un quartier pauvre de Santiago, de très jeunes garçons meurent les uns après les autres. Overdoses ? Ni les autorités, ni la presse ne s'y intéressent. On n'enquête même pas. C'est Gabriela, une jeune videaste mapuche, qui tentera de faire bouger les choses, aidée de son ami Stefano, ancien opposant à la dictature, et du père Patricio, le curé de la paroisse. Elle contacte Estéban, avocat spécialisé dans les causes perdues et fils d'une grande famille à la fortune controversée. Ensemble, il vont mettre au jour tout un réseau de trafic de drogue et d'exploitation illégale de sites protégés... remontant jusqu'aux personnalités les plus haut placées de l'Etat...

Mon avis :
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Caryl Férey prend la même recette que pour son roman précédent, "Mapuche", et il recommence ! Le pays change, les noms des personnages aussi, mais la trame reste la même et c'est un peu trop voyant, les ficelles sont énormes ! De plus, "Condor" est beaucoup moins réussi que "Mapuche" : il donne l'impression d'avoir été écrit à la va-vite. Décevant.