Un livre magnifique qui m'a rappelé le message du même auteur.
Trois récits s'enlacent : le récit d'un été de 1932 où Kalya adolescente a passé des vacances au Liban avec sa grand-mère, récit plein de douceur de vivre - tout au moins dans le milieu privilégié où il se déroule-, le récit de l'été 1975 où Kalya, qui vit à Paris, redécouvre le Liban aux côtés de sa petite fille enthousiaste et le récit d'une journée dramatique, où on voudrait encore espérer que la paix peut l'emporter dans un Liban au bord du chaos.
Un livre bouleversant, bien écrit, comme tous les livres d'Andrée Chedid, des personnages variés, attachants, peints dans toute leur complexité.

Un très beau livre, qui lit d'une traite!
Les premières pages sont un peu difficiles à suivre, de quels personnages parle t'on, à qu'elle époque, et puis, et puis, tout deviens fluide, si fluide, avant que, avant...
Une très belle histoire, ponctuée d'une journée dramatique, parmi tant d'autres que le Liban a connu, et pour tant cette histoire nous touche, nous prend aux tripes.
L'histoire d'une grand mère Kalya et de sa petite fille Sybil, partageant des vacances d'été, cette complicité étonnante pour les regards extérieurs, une petite fille blonde, si blonde, et une grande-mère si brune!
Cette histoire d'été, fait échos à celles passées de Kalya et de sa propre grand mère, cette grand mère si douce, où on s'imagine nous même se blottir dans ses bras!
Et puis deux jeunes femmes, Myriam et Ammal, qui se battent, pour des idées, idéaux, au delà même de leur différence religieuse, pour leur conviction, leur vision de l'avenir.
Et ces écharpes jaunes, fluides, si fluides au vent...
Première expérience et non des moindre avec Andrée Chedid, je suis conquise!