Nouvelle ou roman ?
Trois nouvelles qui se lient, se mêlent, se démêlent, tirées par un fil conducteur, une famille, des personnages, des lieux.
J'ai dévoré ce livre, toujours plus tenue en haleine à chaque nouvelle, pour finir par ne plus pouvoir le lâcher. Et là, une fin qui nous offre des réponses, des éclaircissement et pas seulement sur cette dernière nouvelle, mais également sur les deux premières, comme la fin d'un roman.
Moi qui ne suis pas trop nouvelle, là, j'ai été séduite !

Pleins de mystères dans ce livre qui regroupe trois histoires. Trois histoires qui s'enchevêtrent, qui tissent des liens entre les personnes, au-delà du temps et des lieux.

La première est celle d'un écrivain qui est harcelé par une étudiante qui lui a consacré sa thèse et qui le connaît mieux que lui-même ne se connaît. Elle fera en sorte que la fin soit à la hauteur de ce qu'elle pense de lui. Frisson.
La deuxième est l'histoire d'un meurtrier, mais est-ce si sûr ? Pour les garder en vie dans les pigments de ses peintures, pour les aimer ou pour qu'elles l'aime encore...
La troisième est celle de la maison, fantôme muet et témoin des errances de ceux qui y échouent.

Très bon moment de lecture, comme toujours pour moi avec cet auteur. Il est là dans un registre inhabituel et c'est vraiment bien.

4ème de couverture :
Un écrivain harcelé par l'étudiante qui lui consacre une thèse, un peintre qui s'accuse de tuer les femmes à distance avec ses pinceaux, une maison qui envoûte jusqu'à la folie ceux qui s'y attachent... Faut-il résister à l'attirance ? Et si l'on y cède, est-ce pour se fuir ou pour se retrouver ? Liées par un même secret, l'histoire de trois passions vénéneuses où culmine le talent d'un des plus grands auteurs français.

Mon avis :
3 nouvelles qui se fondent les unes dans les autres. En général je n'aime pas trop les nouvelles, j'ai toujours l'impression qu'il manque la moitié de l'histoire. Mais ici ces 3 nouvelles sont écrites comme 3 petits romans. Un bon livre, même si ce n'est, à mon avis, pas le meilleur de van Cauwelaert.

Libéré : le 29 octobre 2006 lors du brunch fribourgeois.