Quatrième de couverture :
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Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes. Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres. Pourtant, un jour, une porte s'ouvre. Une chance de liberté. Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu'à la rédemption...

Mon avis :
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C'était prometteur et ce roman est plein de bonnes idées. En plus l'écriture est efficace, donc je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer ce pavé de presque 1.000 pages en assez peu de temps. Mais tout en lisant, on se dit que l'auteur exagère avec ses aventures rocambolesques et ses tabassages à répétition. On finit par avoir l'impression de lire un catalogue de tortures entremêlé d'histoires d'amour dignes de la collection Arlequin ! Par contre, j'ai été heureusement surprise par la fin : je redoutais qu'elle soit mièvre et dégoulinante de bons sentiments, mais je l'ai trouvée très cohérente et étonnante.

Jamais je n'ai lu de polar plus abracadabrant ! La situation de l'action en milieu carcéral présageait un livre noir, dur certes, mais prometteur. L'histoire d'amour du méchant (ou gentil ?) maton avec la (très) jeune gentille (ou méchante ?) hors la loi - genre Nikita de Besson, vient vite gâcher l'intrigue. Il faut d'autant plus attendre, la page 418 pour que ce qui est annoncé sinon par la 4° de couverture mais aussi par le titre arrive ! Et suivent des scènes plus incroyables les unes que les autres... L'héroïne passée plusieurs fois à tabac, voire pire continue d'avancer, de se battre... à lire peut être pour ceux qui aime l'action, la vraie, mais vraiment bof bof !