Pilar retrouve un homme qu'elle a aimée, et découvre qu'il est devenu séminariste.
Malgré le temps passé, la distance et les croyances que chacun nourrit, ils tentent l'impossible pour se retrouver.

La prose est belle, on se laisse bercer par les mots de Coelho, sa poésie, et les sentiments qu'il décrit.

Ce roman se lit facilement, mais j'en ai trouvé l'histoire d'amour banale, la philosophie naïve et simpliste, le syncrétisme irritant.
Peut-on le considérer comme un témoignage sur les groupes charismatiques ou en est-ce une caricature ? Je ne saurais me prononcer n'ayant connaissance que par lointain ouï-dire de ces groupes.

Comme à l'accoutumée, on ne ressort pas indifférent de la lecture d'un livre de Coehlo. Car on est - en tout cas chaviré- entre l'adhésion et la crainte d'une philosophie de pacotille.
Celui-ci n'échappe pas à ce balancement; Cependant, il est bien écrit, c'est vrai et si l'on est un tant soit peu manipulés, il faut dire que les formes y sont. Je reviens donc à Paulo Coehlo, malgré mes impressions décrites ci-dessus.

Non, bien sûr, c'est un livre dans lequel j'ai pris du plaisir, oui, bien sûr... Mais, comment dire?
Trop New-Age à mon goût, quoi! A force de tout mélanger on ne savoure plus rien. Vous avez déjà mangé du bloubiboulga? Ben en matière de foi c'est un peu pareil : si tu mélanges tout parce que tu crois que tout ça c'est pareil, ben t'as plus qu'un gros tas de bouillie dégueu que tu ne peux pas avaler et qui pue.
Alors que les éléments séparés méritaient d'être bien préparés pour faire un bon petit plat...
Bon, c'est comme ça, et ça n'empêche pas de passer un bon moment, puisque, après tout, c'est le but des romans.

lu il y a assez lontemps, j'en ai gardé un beau souvenir, mais moins fort que "l'alchimiste".

Je l'ai lu il y a environ deux ans, j'avais bien aimé, mais je n'en ai pas plus de souvenir que ça...