Peu d'années après la défaite de Santa Anna à San Jacinto en 1836, le capitaine Fisher conduisit une milice au Mexique, outrepassant les ordres de Sam Houston, président de la jeune république indépendante texane. Celle-ci était l'objet de la convoitise du Mexique (qui souhaitait l'annexer à nouveau), de la Grande-Bretagne, et surtout des Etats-Unis qui voulait en faire l'un de ses états.
Partant de ce fait historique, le narrateur nous fait revivre cette expidition qui se tranforme bien vite en pillages et en tueries. Vaincus, les texans seront conduits à travers le Mexique dans des conditions abominables, efffectuant des travaux forcés, mal nourris, battus, fusillés de façon arbitraire mais tentant toujours de s'évader.
Le narrateur, qui avait 16 ans au moment des faits, aurait pu rester au Texas avec le commandant Somervell, ne pas franchir le rio Grande, mais il avait hésité au moment de prendre sa décision. Cette indécision le caractérise vraiment et le conduira au bout de cet enfer.

Je ne me suis pas passionné pour cette histoire sur fond de naissance de la République du Texas. J'ai suivi de loin ces pseudo-soldats, partis chercher la gloire pour finalement apprendre le dur métier de la survie coûte que coûte.