Très difficile de noter ce livre.
D'abord j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé le début (la découverte d'un corps sans tête, par Manolo le gitan) trop lent, trop cliché.
Jusqu'à ce qu'arrive dans l'histoire un journaliste qui mène l'enquête sur ce corps. Là ça a commencé de bien m'intéresser. Le récit est plus rythmé et on se fait une petite visite de Porto qui donne presque envie de s'y rendre, d'ailleurs.
Entre alors dans l'histoire un avocat et là j'ai vraiment eu du mal. Ce personnage ne peut pas faire une phrase normale. Il pontifie en faisant étalage des ses connaissances littéraires et c'est limite philosophique. Beaucoup trop compliqué pour moi. Et à mon avis totalement inutile et non adapté au reste du récit.

Manolo le Gitan découvre un corps sans tête, sur une colline de Porto. L'enquête menée par un journaliste de Lisbonne, conseillé par un vieil avocat, aristocrate et anarchiste, permettra de mettre au jour un trafic de drogue couvert par un sergent de la Guarda Nacional.
Ce récit aux apparences de thriller se déroule auprès des petites gens de Porto ; au delà du fait-divers, il déborde vers des questions plus profondes : corruption, abus policiers, marginalité sociale.
Antonio Tabucchi, italien, partage son temps entre Florence et Lisbonne. Il a écrit plusieurs romans qui se passent au Portugal ; dans la même veine que « La Tête perdue », on lira « Pereira prétend ».