Logo Agora

 AccueilAccueil   Votre bibliothèqueVotre bibliothèque   Ajouter un livreAjouter un livre   FAQFAQ   RechercherRechercher   ForumsForums 
 MembresMembres   GroupesGroupes   ProfilProfil   Messages privésMessages privés   ConnexionConnexion 
Les notes de lectures recherchées

4 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (3 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre : amitie, amour, famille, grossesse, hesitation, paternite, rencontre, solitude, vide

[Mon grand appartement | Christian Oster]
Auteur    Message
elisala



Sexe: Sexe: Féminin
Inscrit le: 09 Mar 2006
Messages: 786
Localisation: Paris, idf

Posté: Lun 01 Mar 2010 21:17
MessageSujet du message: [Mon grand appartement | Christian Oster]
Commentaires : 1 >>

L'amorce: le narrateur et protagoniste se rend compte qu'il a oublié sa clé, parce qu'il a oublié sa serviette, la clé étant le seul ou presque contenu de sa serviette.

Une histoire un poil délirante, un poil saugrenue, pas désagréable dans la bizarrerie voire le surréalisme.
Ce qui est moins agréable par contre c'est l'écriture, hachée, découpée, avec sous-entendus et termes voilés - ça va bien 5 minutes mais ça devient vite lassant.
Heureusement l'histoire est là pour tenir l'intérêt, pour éviter que l'agacement ne prenne le dessus, pour au final me laisser une bonne impression d'ensemble.
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
[Mon Grand Appartement - Prix Médicis 1999 | Christian O...]
Auteur    Message
Zabolab



Sexe: Sexe: Féminin
Inscrit le: 17 Aoû 2007
Messages: 108
Localisation: 93

Posté: Mar 10 Juin 2008 10:44
MessageSujet du message: [Mon Grand Appartement - Prix Médicis 1999 | Christian O...]
Commentaires : 0 >>

J'ai été réellement happée par cette écriture,
C'est impressionnant un tel rythme qui te balance d'un côté puis de l'autre, puis te coupe les phrases puis t'oblige à t'arrêter. A sentir l'importance du mot qui pourrait passer pour anodin au milieu d'une grande phrase, mais qui là, tout seul, entre deux virgules, entre deux points, prend tout son effet, prend le temps de venir te frapper l'oeil.


Plutôt une impression de légèreté, de souffle saccadé mais entraîné. Une sorte de battement des pieds lors d'un bon vieux crawl pour pouvoir avancer tout droit, sans trop se poser de questions.

Je sais pas, ce style m'a un peu fait penser à Woody Allen quand il part dans ses délires verbaux dans ses films. A enchaîner des tas de mots, d'expressions, à ne pas se donner le temps de réfléchir parce qu'il réfléchit trop, à se couper lui-même à se reprendre.
L'étouffement, pour moi, était plutôt dans le vide du sujet. Et la bouffée d'oxygène arrive quand il sort de son apnée à la piscine.

J'ai bien aimé ce type qui se laisse guider par un regard, par un mot, qui laisse venir les choses et les gens, qui accepte tous les bouleversements. Qui bouleverse sa vie pour un regard. C'est top Romantique. Et en même temps la réalité de l'abandon est bien là. En équilibre entre le non pensé et le trop pensant.

Franchement, une très bonne découverte.

Un extrait :

"Anne, elle, c'était plutôt silence, silence et compagnie. A peine une présence. Une ombre. Dans mon grand appartement, Anne glissait, passait d'une pièce à l'autre. Rangeait, dérangeait, n'en finissait pas de s'installer. N'avait pas commencé, au juste. Cherchait sa place, comme si je ne la lui laissais pas toute, la place. Je me tenais dans le salon, vers le coin droit du canapé, ne bougeais pas tandis qu'Anne glissait sans cesse. A croire qu'au bout de ces quinze jours, n'ayant toujours rien trouvé pour faire son trou dans mon appartement, Anne Lebedel allait me demander si ça ne me dérangeait pas, en définitive, qu'elle loue pas trop loin de chez moi un petit studio, pour garder son indépendance. Elle viendrait me voir, bien sûr, elle aurait même sa place, qu'elle trouverait mieux, dans ces conditions, au sein de mon appartement. Une niche, un petit coin, pas davantage. J'en étais
malade, qu'on puisse en arriver là au bout de quinze jours. Mais on n'en était pas arrivé là. Anne était simplement partie sans rien dire."
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
 
Powered by phpBB v2 © 2001, 2005 phpBB Group ¦ Theme : Creamy White ¦ Traduction : phpBB-fr.com (modifiée) ¦ Logo : Estelle Favre