"J'ai voulu, un après-midi, suivre ces mêmes rues pour mieux me rendre compte de ce qu'avait pu être la solitude d'Hélène Berr... Il yavait surement en 1942 des après-midi où la guerre et l'occupation semblaient lontaines et irréelles dans ces rues. sauf pour une jeune fille du nom d'Hélène Berr, qui savait qu'ele était au plusprofond du malheur et de la barbarie : mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal... Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d'Hélène et marcher à ses côtés. une voix et une présence qui nous acompagneront toute notre vie." Patrick Modiano, préface du journal

Très beau journal où l'inquiétude et la peur succèdent à l'insouciance de la jeunesse.Mais malgré les critiques unanimes de la presse sur l'émotion de cet ouvrage,j'avoue qu'elle ne m'a pas submergée.
Mes références sur cette époque restent " une vie bouleversée" d'Etty HILLESUM,les textes de Charlotte DELBO et le journal d'Anne FRANK.