Il en bave Sun Piao, mais il s'en tire bien.
J'ai trouvé ce polar vraiment bien. J'ai lu les romans policiers de Qiu Xiaolong et j'ai bien retrouvé chez Andy Oakes la même atmosphère, avec ces politiciens véreux, et ces flics corrompus. mais bon c'est bien partout pareil, non ?

ce "petit" livre n'est pas mal du tout, la seule chose qui me fait un peu réagir est la réalité des faits décrits à l'intérieur, et autrement je n'ai pas trouvé l'histoire si horrible que ça.

Je n'ai pas réussi à terminer ce polar très sombre dont l'action se situe à Shangaï de nos jours. L'auteur, un anglais dont c'est le premier roman et qui, visiblement connaît bien la Chine prend plaisir à nous perdre avec son inspecteur principal sino-américain dans des dédales où le glauque, l'horrible, le répugnant, le nauséabond sont omniprésents. Le style est évidemment haché menu. Phrases sans verbe, description du cadre plus que des sentiments (il n'y en a d'ailleurs pas dans les 2 premiers tiers que j'ai lus)... même la logique de l'enquête et ce que le lecteur pourrait en deviner ne semble pas intéresser l'auteur. On peut aimer ce style mais j'avoue qu'il n'a pas réussi à me convaincre malgré ma persévérance pendant près de 350 pages et malgré tout l'intérêt que peut représenter cette vision de la société chinoise contemporaine. Mais la tendance glauque extrême du polar n'est sans doute pas pour moi.