Paris, 1894. Une jeune femme, non identifiée, est étranglée à la Villette. La police semblant se désintéresser de ce meurtre, Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères, et son commis Joseph Pignot, se lancent dans une nouvelle enquête.
Alors que d'autres meurtres sont commis, c'est sur les suites du procès d'une faiseuse d'anges que cette enquête les mènera.
Je n'ai pas trouvé que c'était le meilleur livre de la série…

A la fin du XIXème siècle, une femme est assassinée près de la Villette à Paris. D’origine modeste, elle est retrouvée dans des habits fastueux. Les autorités ne s’intéressant pas au meurtre, l’une de ses amies demande à Victor Legris, détective à ses heures perdues, d’enquêter sur le meurtre. Un seul indice : un talisman avec une licorne a été retrouvé sur le lieu du crime.

J’ai eu du mal au début de la lecture, car l’auteur tente visiblement de faire parler ses protagonistes dans le langage parlé de la fin du XIXeme siècle. Or autant nous sommes habitués au langage écrit de cette période, autant le langage parlé est truffé de mots désuets. Au lieu de me plaire, cela me semble inutilement alourdir le livre. C’est un peu comme cette manie à la mode de jouer sur des instruments anciens, je ne vois pas l’intérêt de vouloir artificiellement recréer quelque chose de disparu.

De plus, le livre est parsemé d’anecdotes visant à nous faire connaître cette époque, mais je trouve qu’elles s’insèrent mal à l’histoire et qu’elles tombent souvent comme un cheveu sur la soupe.

Ceci dit, j’ai terminé le livre avec un certain plaisir, car une fois habituée aux deux travers cités ci-dessus, j’ai apprécié les personnages originaux, l’intrigue policière qui tient la route, et l’ambiance générale de ce Paris d’il y a cent ans.