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Les notes de lectures recherchées

2 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (2 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre :

[La Terre sauvage. 2, La mort en billes | Gilles Thomas]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1967
Localisation: Nîmes

Posté: Mar 24 Jan 2023 18:25
MessageSujet du message: [La Terre sauvage. 2, La mort en billes | Gilles Thomas]
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Un sac de billes.
Alors que Gérald a réalisé l’impossible, revenir de Paris sain et sauf avec le résultat de recherches médicales prometteuses pouvant peut-être permettre d’élaborer un remède contre la peste bleue, il s’ennuie sur Porquerolles, havre de paix sécurisé où une vie sociale s’organise, presque aussi plan-plan qu’avant l’apocalypse. Frédéric, leader du clan de l’île d’Hyères, décide de l’envoyer en mission pour tenter de dénicher des survivants compétents dans le domaine biomédical et les amener sur l’île. Il devra aussi tester l’antidote mis au point sur un pestiféré schtroumphé. Accompagné par le fidèle, efficace et mutique Thomas, Gérald est ravi d’aller se dérouiller les muscles dans l’hexagone ravagé et pourri mais les surprises ne vont pas manquer avec l’avancée des amas de billes dévoreurs insatiables de toute vie animale. Rien ne semble pouvoir enrayer cette mort en marche hormis prendre la fuite, hagard par manque de sommeil, enragé par impuissance totale.
Le 2e tome de la trilogie de Julia Verlanger paru en 1977 respecte le cahier des charges de la collection Anticipation chez Fleuve Noir, suspense, sexe, baston, rythme, rebondissement, coup d’éclat final. Moins fourni en actions prenantes que le premier volume, les groupés ayant été progressivement supplantés par des squelettes de billes qui chuintent mollement en avançant comme des zombis attirés par la viande fraîche, le récit démarre sans beaucoup d’attraits avec des redites par rapport aux précédentes trouvailles du 1er tome. Heureusement, vers la moitié de l’histoire, quand les billes resserrent leur jeu et taraudent les survivants qui ont la mort aux trousses, le roman devient à nouveau prenant, inventif et surprenant. Il incite ainsi à partir à la découverte du 3e et dernier volume, « L’île brûlée ».
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Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1967
Localisation: Nîmes

Posté: Sam 17 Juil 2021 21:09
MessageSujet du message:
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L‘autoroute du sud de l’enfer.
Dévastée par une guerre bactériologique mondiale, la Terre post-apocalyptique est sillonnée par des survivants solitaires ou groupés. La loi du plus fort (agile, rapide, rusé, sans état d’âme) est toujours la meilleure pour tenter de s’extirper des guêpiers tendus à tout bout de champ. Gérald prend l’autoroute pour gagner le sud au climat plus clément. Il délivre Annie, jeune et jolie femme assujettie à une bande de tourmenteurs patentés. Annie convainc Gérald de remonter sur Paris, une ville cauchemardesque hantée par d’authentiques démons (succubes, rats, dégénérés), pourrie par des bactéries létales, infestée par des gaz hallucinogènes destructeurs.
1er volet d’une trilogie de SF française qui a fait date dans les années 1970 quand les menaces de destruction planétaire prenaient du relief avec la guerre froide, « L’autoroute sauvage » se lit aujourd’hui avec les mêmes hantises en toile de fond. La peste bleue là-bas, le Covid ici, les virus décongelés demain, « La Terre sauvage » résonne étrangement. Le roman cavale sauvagement. Le temps mort n’est pas de rigueur. L’action pulse mais l’auteur ne se complaît pas dans les descriptions sanguinaires ou salaces. On dirait que le récit se déroule au fil de la plume et que les scènes se succèdent sans plan d’ensemble. La liberté de ton est raccord avec la sauvagerie abordée. En contextualisant l’œuvre, en acceptant l’expression sommaire des protagonistes et les prénoms datés qu’ils portent, le lecteur contemporain peut se laisser séduire par un bad road trip. L’illustration de couverture de René Brantonne ajoute une délicate touche surannée à l’ensemble.
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