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[Ouest | François Vallejo]
Auteur    Message
Nanou



Sexe: Sexe: Féminin
Inscrit le: 05 Fév 2007
Messages: 101
Localisation: Ile de France


Posté: Mer 26 Sep 2007 20:01
MessageSujet du message: [Ouest | François Vallejo]
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Je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire de maitre dégénéré-serviteur empêtré dont le style indirect systématique m'a lassée.

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Auteur    Message
Mariecesttout



Sexe: Sexe: Féminin
Inscrit le: 18 Aoû 2007
Messages: 149


Posté: Mer 26 Sep 2007 20:13
MessageSujet du message:
Répondre en citant

C'est vrai que l'on a hâte quelquefois de sortir de cette lecture, mais j'ai bien aimé.Cela tient à l'atmosphère pesante qui y règne mais aussi au fait que l'on sait que cela va mal se terminer, mais pour qui? En fait pour tous...

D'abord, le début. On part d'une photo de famille, un garde-chasse avec un chien noir. Qui évoque à l'auteur Abou Ghraib...
Et puis, la langue, un dialogue à la première personne, tout passe par Lambert et ses réflexions, et on reste au présent, c'est très vivant. On le suit perdre tous ses repères,le pauvre Lambert, au contact de cet homme qui lui, n'a jamais accepté les siens. Et qui le prend pour son père, parce qu'il a trop souffert enfant. . Et les femmes...Berthe, la victime. Eugénie, le bon sens, qui suit. Et Magdeleine, qui ne sait où est sa place.
Le seul qui reste à sa place, finalement,qui maitrise son destin, c'est le chien Rajah!
Beaucoup d'amour aussi, le père aime sa fille, et encore plus ses chiens, et quand ils meurent, il est mort.Lui aussi... Et je crois que ces deux hommes s'aiment. D'un amour pervers parce qu'ils n'arrivent pas à le comprendre assez rapidement..

Un extrait, pour avoir une idée du style:

... Il s'arrête juste avant, il se repose sur sa canne ferrée; il retourne son histoire dans tous les sens; le plus difficile c'est de trouver le début, parce que le début c'est la fin. Vas-y Lambert, secoue la cloche et cause, tu verras bien ce qui en sortira. C'est une servante qui ouvre, elle a un de ces tons: Voyons, à une heure pareille, M. Julien n'y est jamais. Comme elles vous parlent, ces femmes-là, après on s'étonne de les voir étranglées. C'est bon, c'est bon, je reviendrai quand il y sera. Dans deux heures, pas avant. Lambert sent son ventre bien libre, bien souple d'un coup.

Vous dites que M. Julien n'y sera pas avant deux heures?
Je l'ai déjà dit.
Bon Dieu, voilà une femme qui vous décourage de revenir.
Je peux attendre une heure, c'est ça, juste une heure.
Voyons, c'est idiot.
Mettons les deux heures, alors, pas une minute de plus. Si M. Julien n'arrive pas, il n'aura à s'en prendre qu'à lui-même.

Lambert redescend la Grand'rue, son bout ferré fait des étincelles; il la remonte. Il sent bien qu'il commence à faire causer, derrière les fenêtres. Qu'est ce qu'il nous veut, à la fin, le Lambert? Ce n'est pas dans son usage de s'attarder comme ça et de parader dans nos rues. Qu'est ce qu'il attend? Déjà qu'on a un châtelain qui ne va pas bien rond, cela déteint sur ses gens, faut croire. Tiens, à propos de châtelain, tout-là-bas, ce n'est pas la voiture de son maître, par hasard? C'est les maîtres qui viennent chercher les employés à présent, c'est farce.

M. de l'Aubépine arrête le cabriolet à hauteur de Lambert. C'est fait? Pas encore. Comment sait-il que je suis là, ce beau diable? Il a ses voix? Il est trop fort pour nous.

C'est Eugénie, dit M. de l'Aubépine. Elle n'était pas à sa besogne. Et tout inquiète; inquiète pour vous. Vous voir partir tout drôle, sans chien, sans fusil et habillé comme qui dirait pour la ville, annonçant que vous alliez le faire...Je me doutais bien que je vous trouverais par là. Quand un homme comme vous va à la ville, c'est qu'il a une bêtise à faire. Je me proposais de vous épauler; de montrer que je suis avec vous; le maître d'un domaine et son garde-chasse, c'est tout un; nous sommes les deux faces d'une même monnaie, Lambert, ne l'oubliez pas.
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