Salvatore est un vieux rustre macho, mais pourtant il est touchant. Pour la première fois de sa vie, il se laisse aller à la tendresse, à vouloir protéger quelqu’un… celui qui réussit à le faire tant changer, c’est son petit-fils, un petit bonhomme de treize mois.
Les personnages sont caricaturaux ; Salvatore, c’est le vieil italien sexiste, pétri d’un certain code de l’honneur, avec ses valeurs genre « dures mais vraies », si vous voyez… Sa belle-fille Andrea, c’est la jeune femme citadine, la business woman rongée d’ambition qui ne supporte évidemment pas son beau-père. Enfin bref, tous les personnages sont un peu excessifs.
En plus, il y a plein de bons sentiments, avec des gens qui s’aiment mais qui ne savent pas comment se le montrer, un homme qui reste fort face à la maladie, tout ça tout ça.
Je ne sais pas si ça se devine au vu de ce que je viens d’écrire, mais j’ai adoré :-D J’ai marché à fond dans le jeu de l’auteur, je me suis attachée à certains personnages, j’en ai cordialement détesté certains autres… Je l’ai dévoré jusqu’à la dernière page.
Ces deux bouquins n’ont rien à voir, mais, à certains moments de la lecture de celui-ci, j’ai pensé à « pour qui sonne le glas » d’Hemingway. J’ai de drôles d’associations d’idées, parfois.
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