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[Un si bel amour et autres nouvelles | Ludmila Oulitskaï...]
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bertrand-môgendre



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Posté: Jeu 03 Mai 2007 16:55
MessageSujet du message: [Un si bel amour et autres nouvelles | Ludmila Oulitskaï...]
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[Un si bel amour et autres nouvelles | Ludmila Oulitskaïa, Sophie Benech (Traducteur)]

un si bel amour de ludmila Oulitskaïa

Présentation de l'éditeur
Les sept nouvelles ici rassemblées explorent toutes le sentiment amoureux, sous ses formes les plus diverses. Ludmila Oulitskaïa décrit le monde de l'enfance et de l'adolescence, ces moments de passage où la sensualité s'éveille et où le sentiment amoureux se construit, selon des lois mystérieuses qui échappent à la raison. La cruauté n'est pas absente de ces nouvelles, comme pour confirmer l'adage selon lequel les histoires d'amour finissent toujours mal, et Oulitskaïa excelle dans l'art de camper un monde en quelques lignes, tantôt ironiques tantôt nostalgiques, mais toujours d'une rare acuité

Quatrième de couverture
« Nicolaï Romanovitch allait sur ses cinquante-cinq ans, un âge respectable. Donc, entendons-nous bien, ne pas s'attendre aux plaisirs du lit ni compter dessus; en revanche, une pièce indépendante, une totale sécurité matérielle et, cela va de soi, du respect. De votre côté, honorable Xanthippe Ivanovna, les travaux domestiques et la garde du foyer, autrement dit, la lessive, la cuisine, le ménage. Quant à votre fils, je l'adopterai, je l'élèverai de mon mieux. Je lui ferai faire des études. Oui, de la musique, de la gymnastique... Un Ganymède aux pieds légers, fleurant bon l'huile d'olive et la jeune sueur... Chut, doucement, surtout, ne pas effaroucher la superbe mélodie. Petit à petit, miraculeusement, voilà que grandirait sous son toit un enfant délicat qui se métamorphoserait en jouvenceau ...Un ami, un disciple, un amant... Et durant ces jours d'alcyon, il bâtirait d'un bec diligent le nid de son bonheur futur.»


mon commentaire sur ce recueil de nouvelles.
La varicelle : comme un frais-léger galimatias exagérément pré-pubère, l’auteure met en scène quelques premiers émois féminin voués à la découverte des corps non-encore maîtrisés.

Un si bel amour : quête d’une sollicitude privilégiée de la part d’une jeune fille pauvre, attirée par une professeur, belle et de milieu de vie aisée. Toujours dans le décor des années quatre vingt, réveil de la Russie à la liberté de penser, d’agir et d’écrire sur les relations humaines non formatées.

La bête : un semblant d’intrigue dénuée de rythme, de chaleur.

Grandes phrases inutiles. Au fil des nouvelles, toujours présent ce nécessaire besoin de réunir ses personnages lors de fêtes commémoratives (anniversaires, Jour de l’An) abondamment pourvues de mets (somptueux) et largement arrosées d’alcool.

Cela ressemble à un petit travail sur la négative, en opposition permanente avec le respect des convenances, les tentatives timides de révolte contre le pouvoir en place (administratif, familial). L’émergence des douleurs profondes, ne contrecarre jamais la volonté d’échapper aux lourdeurs autochtones. Le constat est amer, rendant stériles les envies de neuf. Ce sont les enfants qui découvrent la vie, qui apprennent les joies des émerveillements minuscules. Seuls l’esprit vierge peut encore croire à la beauté de l’avenir (journée de la femme vécue comme une fête). Mais l’œil neuf, éblouit par le monde des adultes, se terni face aux illusions déçues. (un tel personnage se marie, enfante et vivote mal, un autre sombre dans la solitude, un troisième se réfugie dans l’abnégation d’un travail scrupuleux).
Ludmila place tous ses espoirs de changement dans la force de la jeunesse, l’inconscience des débordements juvéniles ou la désertion du pays comme seul échappatoire possible (Lilia ou Léna dans Chourik).

Il existe une chape de plomb recouvrant le réel à ne pas décrire sans allégorie mielleuse. C’est un constat, affligeant, sans force ni volonté, si ce n’est la photographie des banalités ennuyeuses.
Si la censure existe encore, je comprends mieux cette retenue. Peut-être faut-il le prendre comme un message qui nous demande à nous, de faire bouger les choses.(bertrand-môgendre)

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