[Tex. 496, Tamburi nella foresta | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Tambours dans la forêt
Tex et Carson ont tiré des griffes d’un ours le fils de l’agent indien Charlie Ford, de mèche avec le mystérieux chef charismatique des Indiens Dakotas surnommé le « Crâne » mais Ford ignorera toujours le geste salvateur des rangers à l’égard de sa famille. Au contraire, l’agent indien corrompu va tendre un piège aux deux rangers en les entraînant vers le repaire du « Crâne ». Une embuscade indienne tendue dans la forêt met à mal les deux amis. Si Tex prend le bouillon dans les rapides du « Grand saut des saumons », Kit Carson est attendri à coup de tomawak et saucissonné au poteau de torture. La neige, les loups et le froid viennent s’ajouter en tourmente. La survenue inespérée d’un trappeur français repousse pour un temps les avanies et les crocs de l’enfer. Le repaire du « Crâne » apparaît enfin mais les rangers texans vont être stupéfiés par l’homme caché derrière le masque de bois.
« Sangue del demonio », « Fiamme d’inferno », les rangers découvrent la vérité et elle a un bien triste visage. Claudio Nizzi a imaginé un scénario pathétique où la vengeance se nourrit d’une haine puisant dans la souffrance et la perte, en vain. Jose Ortiz reprend un peu du panache de ses pinceaux en œuvrant sur le visage du trappeur français. Le lecteur peut imaginer ce que le puissant dessinateur ibère aurait fait quelques années auparavant, alors au faîte de son talent, d’une histoire balayée par la tempête.
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