Romain découvre, le jour de son entrée au collège, son nouveau prof de sport et pour lui qui déteste l'activité physique, c'est un peu la galère. D'autant plus que son prof ne cesse de le comparer avec son grand frère qui, lui, est champion sportif aux multiples médailles. Alors Romain fait le pitre et pire, organise la résistance anti-EPS avec quelques copains à la peine comme lui. C'est plutôt amusant de faire tourner le prof en bourrique, du moins jusqu'à ce qu'à ce que ce dernier convoque ses parents au collège...

Je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à ce roman qui consiste surtout en un catalogue de bêtises et qui dresse un portrait vraiment peu flatteur des professeurs d'EPS (pour en fréquenter, je peux vous dire, et sans corporatisme, qu'aucun d'entre eux ne laisserait des mômes de 6e le rouler dans la farine comme notre héros et ne montrerait si obtus face à des gamins réticents au sport). L'histoire met beaucoup de temps à démarrer et curieusement, se finit sur une pirouette hyper-rapide qui m'a laissée un peu frustrée, voire même un peu en colère (Romain se découvre une passion pour le foot dans la dernière ligne, c'est un peu fort de café!). Le noeud de l'histoire est évidemment marrant (bien que très prévisible) et aurait mérité d'être un peu plus exploité. Bref, pas un grand Bernard Friot, à mon sens.

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