L'auteur perd sa mère, son dernier parent survivant. Elle est la fille unique d'un couple au passé chargé de camps de concentration et de deuils ; Elle doit ranger puis vider l'appartement familial. C'est l'occasion de faire le point sur ses relations avec sa mère.
Je viens de perdre ma mère et le sujet du livre m'intéressait bien évidemment ; Mais il y a trop de différences dans nos rapports respectifs avec nos parents personnels pour que je puisse revivre une des émotions de l'auteur. Par exemple, elle regrette amèrement de recevoir, maintenant que sa mère est morte ce qu'elle lui avait refusé de son vivant. Dans ma famille, c'était tout le contraire : mes deux parents, ensemble, ou séparément me pressaient de prendre tout ce qui me plaisait chez eux et il fallait se battre pour quitter leur domicile les mains vides. Quand je me suis attaquée à la penderie de ma mère, un sanglot, d'une violence et d'une profondeur inouïe, s'est emparé de moi : je crois bien que tout l'immeuble a du m'entendre ; mais je ne pouvais me contenir...
Lydia Flem a probablement du éprouver des sentiments aussi forts que les miens, mais elle a usé de tant de retenue dans leur relation, qu'ils semblent édulcorés et c'est dommage...
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre