Philippe Bordas est un grand amoureux du cyclisme : son histoire, ses héros... En plus de ça il est lui-même ancien pratiquant d'un niveau respectable et journaliste admirateur de Pierre Chany, Antoine Blondin, Alfred Jarry, Dino Buzzatti auxquels il fait régulièrement référence.
On a affaire ici à un texte en forme d'hommage aux grandes heures du cyclisme et à ces grandes plumes qui les ont choniquées. Un texte dont la forme est elle-même porteuse de sens, de la même manière que
Zatopek et ses ombres par Patrice Delbourg. C'est très curieux, cette volonté de parler de sport d'une autre manière que les médias traditionnels. Par rapport au livre de Patrice Delbourg, on est moins dans le littéraire tout de même et les nombreuses anecdotes permettent de se "reposer" du flot d'effets stylistiques.
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