[L'Enigme des Blancs-Manteaux : Enquête dans le Paris du XVIIIe siècle | Jean-François Parot]

En 1761, le jeune Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour entrer au service de M. de Sartine, chef des affaires secrètes de Louis XV.
Nicolas est un jeune homme très attachant, qui sort à peine de l'adolescence et de l'insouciance, et j'ai beaucoup aimé le voir découvrir Paris, puis le côté sombre de son tout nouveau métier. Je me suis vraiment crue dans ce Paris du XVIIIe, c'est un cadre passionnant, dans lequel évoluent des personnages que j'ai pris plaisir à suivre. Je me souviens de Catherine et son fameux accent alsacien, et surtout de Sanson, cet homme que tout le monde méprise et craint pour son métier de bourreau, mais qui se révèle plus humain que bien d'autres, et plus compétent que les médecins officiels. La figure de l'homme de l'ombre au coeur droit et loyal... Un peu facile, mais sur moi ça marche à tous les coups!
Je pourrais appliquer ma dernière phrase à l'ensemble du roman. C'est un roman policier aux ficelles souvent visibles, avec des passages convenus et une révélation finale qu'on flaire au bout d'une centaine de pages à peine. Eh bien ça ne m'a pas empêchée de grandement apprécier ce roman! Moi qui adore les policiers historiques, celui-ci me séduit et je lirai volontiers les autres aventures de Nicolas Le Floch.
Un petit passage qui m'a plu, alors que Nicolas s'apprête à dormir dans une pièce aux murs couverts de livres :
"rien ne pouvait advenir de mauvais, lorsqu'on était protégé par des alignements de reliures fraternelles. Il suffisait d'ouvrir un volume pour que s'élève une petite musique toujours émouvante et jamais semblable".

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