C'est le deuxième ouvrage de ce "genre" littéraire à part entière que je lis. J'insiste sur "genre" ,parce que ce roman (?) ne ressemble à aucun autre, et tant mieux. L'auteur en question dit s'inspirer en grande partie de Gertrude Stein et de sa manière d'écrire. Je n'ai pas lu gertrude stein. J'essayerais un jour. Afin que vous puissiez vous enfoncer aussi dans le mystère de cette oeuvre, je vous offre ce passage, à vous d'avoir l'impatience de lire le reste!

Empêchement 1: Autour de l'écriture une mouche est.
Chacune des ses virgules personnages est une accentuation posée sur des milliers de peut-être qui me remplissent. N'étant que le visibles d'un peut-être et son accentuation, je poursuis ceux-ci pour accentuer ma visibilité.

C'est un texte assez proche d'une certaine conception de l'écriture poétique moderne, qui ne joue que sur les présupposés des mots, leur correspondances vocales, synonymiques et autre. Je n'ai pas la capacité de comprendre ou d'avoir envie d'en lire plus. C'est peut-être parce que le mot, pour moi, même en tant que matériel malléable, ne peut pas ne Pas avoir de sens. Chaque mot à un sens, et tous les mots ont des sens infinis.
Un mot n'existe pas sans sens.
Etant donné que j'ai l'impression désagréable qu'aucun mot n'as de sens dans cet ouvrage, alors le livre n'en a pas non plus.
Et je referme avec un soupir ce livre qui n'est rien.

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