Après L'attentat et Les sirènes de Bagdad, j'ai lu Les Hirondelles de Kaboul, premier tome (en publication) de la trilogie de Yasmina Khadra sur le dialogue orient-occident et les intégrismes.
Encore une fois, il sait aller au-delà des apparences et j'ai été très remuée à la lecture de ce livre. On y fait connaissance avec quelques habitants de Kaboul, déchirée par la guerre et la violence de l'obscurantisme : un couple qui malgré son histoire commune, malgré les valeurs qu'ils défendaient, se retrouvent brisé. Un geôlier de prison qui s'enferme dans sa tour d'ivoire. Un vieillard qui veut voir la mer.
Mettre un pied dans la rue est un danger, vivre est un danger. Et la tentation de se laisser aller dans cette ville qui n'est plus rien est grande. Résister apparaît une folie.
Quel privilège avons-nous de vivre dans des lieux où l'on peut être à peu près ce que l'on veut !!
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre