Iris hérite de la maison de sa grand-mère au décès de celle-ci. Après l'enterrement, lorsque sa mère et ses tantes s'en retournent chez elles, Iris reste quelques jours seule dans cette maison qui fut celle de ses vacances d'enfant. Elle ne sait pas si elle veut la garder, ne comprend pas pourquoi c'est elle qui en hérite.

Une saveur mélancolique se dégage de ce livre, une belle histoire autour d'une maison de famille et d'un héritage. Mais j'en attendais plus. Iris, pendant ces quelques jours de solitude, revisite son passé et ses souvenirs. Les secrets, les non-dits et les malentendus, les liens forts qu'ont tissé les membres de cette famille, les femmes plus particulièrement, mais empreints aussi de violence et d'incompréhensions. Une belle histoire donc mais mais mais... un peu en bordure de ce à quoi je m'attendais. Il y aurait eu matière à plus d'âpreté. L'auteur reste en surface alors qu'elle a mis en place un beau matériau. A la lecture de ce livre, j'ai regretté Les divins secrets des petites Ya-Ya, un roman autrement plus fourni, sur l'histoire et les liens familiaux et qui allait mieux au bout de son propos.

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