Jubilatoire, voilà le premier mot qui me vient à l'esprit. Ce roman met un point final à une trilogie entamée par "la sirène rouge", suivi des "racines du mal". Ce n'est pas à proprement parler une suite, mais les différents protagonistes des 2 premiers romans se retrouvent dans cet opus. Dantec aborde la schizophrénie non pas comme une maladie, mais comme une évolution du cerveau humain. Rien à voir avec le film de Kassowitz(certes pas mauvais). Il y a bien évidemment quelques passages de métaphysique, mais rien de rédhibitoire.

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Ce livre marque pour moi une étape importante dans l'évolution de l'œuvre de Dantec, une transition entre le polar pur et dur et le grand n'importe quoi métaphysique.

La sirène rouge est un road movie sanglant où un mercenaire essaye d'arracher une fillette des griffes de sa mère et des acolytes lourdement armés et dangereusement psychopathes de cette dernière.

Les racines du mal est un polar futuriste dans lequel un scientifique, aidé d'un ordinateur doué de raison traque une bande de serial killer qui ont fait du meurtre un grand jeu de rôle transfrontalier. Il y a déjà dans ce roman des traces de métaphysique pompeuse, notamment dans la partie centrale du récit que le héros passe dans une communauté d'intellos et qui n'apporte vraiment rien au récit...

Babylon babies est un peu un polar futuriste sauf que le récit est bradé au profit des délires de l'auteur. J'ai détesté. C'est d'ailleurs le dernier que j'ai lu de Dantec.

Ben disons que je trouve que les passages de "métaphysique" sont moins "lourds" que dans les "racines du mal"
En tous cas rien à voir avec "villa vortex", dont toute la deuxième partie est vraiment...difficile